Dans le cadre du carnaval d’article de juillet organisé par Baptiste du blog Musher Experience, je vais vous parler de l’histoire d’un chien qui m’a fait aimé les chiens.
Il faut revenir au début de ma vie (vous visualisez un singe me prenant dans ses bras et qui me brandit du haut d’une montagne ? Et bien c’était quand même un peu après). A 4 ans j’ai eu un chat qui a vécu 18 ans, il s’appelait Robin. J’étais totalement fan du Walt Disney, Robin des bois ! On eu une relation très fusionelle et il a grandi en même temps que moi. Il mangeait les mains de mes barbies et moi je lui en ai fait voir quelques une également. Nous avons pris un deuxième chat quand j’avais 12 ans et quand je suis partie de chez ma mère il était tout naturel pour moi de prendre également un chat. J’aimais beaucoup leur physique bien sûr, mais également leur caractère indépendant, leur façon de n’en faire qu’à leur tête et j’aimais surtout le fait de devoir mériter leur amour. Bref j’étais très chat et je ne me voyais pas du tout avec un chien !
Un chien ou un renard ? Le Japon et le Shiba Inu…
C’est lors d’un voyage au japon que j’ai découvert ces chiens japonais super mignon ressemblant à de petits renards. Je me suis dit, si un jour j’ai un chien, ça sera celui là ! Je vais demander, dans un japonais plus qu’approximatif, quelle était la race de ce chien. La dame japonaise me répond : Shiba Inu. Je n’ai retenu que Inu qui veut dire chien en japonais… Autant dire que j’étais mal partie pour trouver le nom de la race de ce petit chien.
A Tokyo j’ai bien évidemment fait la célèbre photo de moi avec la statue d’Hachiko. Cet Akita Inu célèbre pour être allé tous les jours cherché son maître à la gare, même des années après sa mort. Je n’ai pas fait le rapprochement car Akita Inu était pour moi juste un chien Akita.
Choisir la race de son chien
En rentrant à Paris j’ai beaucoup plus observé les chiens pour voir si je n’apercevrait pas ces chiens japonais par hasard dans les rues. Je n’en ai bien évidemment pas trouvé et n’ayant pas le projet tout de suite d’avoir un chien je n’ai pas poussé d’avantage mes recherches. Je vivais très bien avec notre chat que nous avions recueilli. Après la mort de Robin (mon premier chat, vous vous souvenez ?) Abdel est devenu de plus en plus allergique. On a tout essayé même la désensibilisation mais sans aucun succès. Après deux ans avec Myrha, on a du se résoudre à la confier à mon père qui vit à la campagne. Les incessantes crises d’asthme d’Abdel ne devenaient plus vivables.
Quand on s’est décidé à prendre un chien il nous fallait choisir la race. On a regardé pas mal de livres et pas mal de choses sur internet mais le petit renard que j’avais vu au Japon était resté gravé dans ma mémoire. C’est alors que j’ai vu l’affiche du film Hatchi avec Richard Gere qui raconte l’histoire vraie d’un Akita Inu qui venait chercher son maître des années après sa mort à la gare tous les soirs. J’ai tout de suite reconnu le chien que j’avais vu au Japon ! J’ai donc fait des recherches sur internet et je suis tombée sur le Shiba Inu. En effet dans le film américain avec Richard Gere, Hatchi qui est normalement un Akita Inu, est joué par un Shiba Inu dans sa phase chiot du film. J’avais enfin retrouvé ce chien qui m’avait fait tant craquer des années auparavant.
L’histoire d’Hachiko, la fidélité bouleversante d’un Akita Inu
Un Akita Inu a attendu plus de 10 ans son maître à la gare de Shibuya à Tokyo. Hachiko accompagnait quotidiennement à la gare, son maître professeur à l’université de Tokyo. Un jour son maître meure à l’université des suites d’une hémorragie cérébrale. Hachiko, lui, se rend tous les soirs à la même heure à la gare et soirs après soirs, revient au même endroit et attend son retour. Quelques années plus tard, un article du Asahi Shinbun le rend célèbre et les habitants du quartier viennent lui donner à manger lors de son attente à la gare. Hachiko est pris en exemple par beaucoup pour être un symbole fort de loyauté.
En 1934, une statue fut érigée à son effigie devant la gare de Shibuya et Hachiko lui même était présent lors de son inauguration. Pendant la seconde guerre mondiale elle fut fondue à cause de la pénurie de métaux au Japon mais fut reconstruite en 1948. Elle à été également déplacée lors des travaux d’agrandissement de la gare de Shibuya mais s’y trouve encore fièrement aujourd’hui !
Il existe également deux versions de ce film. La version japonaise Hachiko Monogatari, film japonais de 1987 réalisé par Seijiro Koyama et la version américaine, Hatchi (Hatchikō: A Dog’s Story en version originale), film américano-britannique réalisé par Lasse Hallström en 2008.
L’histoire de ce film est non seulement bouleversante mais elle m’a en plus permis de retrouver la race de ce petit Shiba Inu et m’a permis de rentrer dans un monde qui devint petit à petit ma passion !